Dans l’atelier de Jacques Pasquier

Jacques Pasquier réalise ses premières peintures dès 1946. Gravure, peinture, dessin et sculpture, son œuvre ne cesse de se mouvoir dans cette liberté entêtée — doucement entêtante — d’être soi, par-delà les dogmes, artistiques et autres.

"Dans l’atelier de Jacques Pasquier" propose une rencontre allant de l’homme à l’œuvre qui assume la subjectivité des impressions recueillies jusqu’aux méandres du souvenir : la Seconde guerre mondiale, celle d'Algérie, les interrogations qui jalonnent l'existence.

Le film met en parallèle le processus de création sur 50 ans avec l'élaboration d'une toile dans l'atelier. Mais surtout, il propose une relecture de l'ensemble de l'œuvre, explore le travail pictural et la nécessité d’aller puiser en soi le langage qui nous conduit vers l’autre. Ici, l'autre commence avec mon regard de cinéaste puis se prolonge avec celui du compositeur Paul Brousseau. Le film est conçu autour de notre rencontre : artiste plasticien, cinéaste, compositeur, dans la perspective d'une œuvre croisée. Car il m'a toujours semblé que chaque documentaire exprime l'histoire d'une rencontre. Et c'est cette expérience-là qui fonde l'esprit du film.