Jacques Pasquier réalise ses premières peintures dès 1946. Gravure, peinture, dessin et sculpture, son œuvre ne cesse de se mouvoir dans cette liberté entêtée — doucement entêtante — d’être soi, par-delà les dogmes, artistiques et autres. "Dans l’atelier de Jacques Pasquier" propose une rencontre allant de l’homme à l’œuvre qui assume la subjectivité des impressions recueillies jusqu’aux méandres du souvenir : la Seconde guerre mondiale, celle d'Algérie, les interrogations qui jalonnent l'existence. Le film met en parallèle le processus de création sur 50 ans avec l'élaboration d'une toile dans l'atelier. Mais surtout, il propose une relecture de l'ensemble de l'œuvre, explore le travail pictural et la nécessité d’aller puiser en soi le langage qui nous conduit vers l’autre. Ici, l'autre commence avec mon regard de cinéaste puis se prolonge avec celui du compositeur Paul Brousseau. Le film est conçu autour de notre rencontre : artiste plasticien, cinéaste, compositeur, dans la perspective d'une œuvre croisée. Car il m'a toujours semblé que chaque documentaire exprime l'histoire d'une rencontre. Et c'est cette expérience-là qui fonde l'esprit du film. Fiche technique Genre : Documentaire Durée : 52 minutes Langue du film : Français Écrit, réalisé et filmé par : Sonia Cantalapiedra • Montage : Jean-Baptiste Delpias • Mixage : Clément Chauvelle • Étalonnage et générique : Pierre Agoutin • Graphisme : Sophie Mancel • Musique originale : Paul […]
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Septembre 2002, j'arrive à la Grande Borne de Grigny dans le cadre d'un projet de film conçu avec les élèves d'une classe de 4°. Je ne savais pas encore que je filmerais ce lieu, et surtout ses habitants, pendant plus de dix ans. Ce film, le cinquième réalisé là-bas, tente de répondre aux questions qui me taraudaient concernant l'impact de l'architecture sur les habitants des grands ensembles. Après la lecture de " Désordre apparent, ordre caché" le livre d'Émile Aillaud, architecte et urbaniste de la Grande Borne, un film s'imposait. En France, de 1953 à 1973, six millions de logements sont construits selon les normes d’un habitat de masse où se télescopent rêves et contingences économiques pour répondre au mal logement. Mais très vite la critique des grands ensembles s’amorce… Émile Aillaud allait en renouveller le visage. Ses cités témoignent de son insubordination aux normes. Quels cheminements l’ont conduit à cette écriture architecturale singulière ? Sa parole s’articule avec celles des habitants des Courtillières de Pantin et de La Grande Borne de Grigny, deux cités en cours de transformation lors du tournage en 2009. Les interventions de Paul Chemetov, Djamel Klouche, Stéphanie Gaucher, Gabriel Sibille architectes et urbanistes, de Patrick Kamoun historien du logement social, […]
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La vie ne m’a pas toujours souri mais j’ai souri à la vie. Raoul Dufy (1877-1953) Le film offre un regard original sur une page essentielle de l’art moderne, en renouvelle la lecture à travers un rassemblement exceptionnel d’œuvres, de témoignages de spécialistes qui éclairent le cheminement de l'artiste. Le film entrelace l’exploration picturale avec un portrait en clair-obscur. Il façonne un écrin à l’œuvre de ce maître de la modernité. Célébré dans le monde entier, Raoul Dufy a laissé derrière lui une image de peintre du plaisir. Jeune, il participe aux innovations de l’art moderne du 20ème siècle : impressionnisme, fauvisme, cubisme, jusqu’à forger son propre style. Dès 1910, il abolit les hiérarchies entre arts majeurs et arts mineurs pour construire une vision du réel singulière qui transfigure les images de son enfance. Fiche technique Genre : Documentaire Durée : 51 minutes Langue du film : Français Écrit et réalisé par : Sonia Cantalapiedra • Image et son : Sonia Cantalapiedra avec Milosz Kuboke, Juliette Hourçourigaray et Pierre Agoutin • Montage : Véronique Landolfini • Mixage : Jean-Philippe Suares • Étalonnage et générique : Pierre Agoutin • Voix off : Catherine Ruelle • Assistance de production : Juliette Hourçourigaray et Johanna Aygalenq-Tomaschewski • Une production : Les Films d'un Jour • Édition DVD : L'Harmattan Vidéo Merci à Fanny Guillon […]
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